À l’âge de douze ans, une certitude s’était déjà ancrée en moi : je voulais consacrer ma vie à soigner les autres. Pourtant, je savais également que ce chemin ne passerait pas par la médecine classique. Très tôt, je me suis plongé dans l’exploration des médecines dites parallèles ou douces, m’abreuvant de lectures et partant à la rencontre de ceux qui en étaient les praticiens. C’est au fil de ces découvertes, et précisément à l’âge de vingt ans, que j’ai pris conscience d’une aptitude naturelle : une aisance particulière à travailler avec l’énergie.
Malgré cette révélation, je n’avais pas encore assez foi en mes capacités pour oser en faire mon métier. La vie m’a alors mené vers un autre chemin : celui de l’informatique, où j’ai œuvré comme salarié durant une vingtaine d’années. Mais un jour, à l’aube de mes quarante ans, tout bascula. Mon employeur mit fin à mon contrat, me poussant à un tournant décisif. Pendant dix années, j’avais discrètement affiné mon art, en pratiquant le magnétisme sur mes proches, famille et amis. Ce fut donc à ce moment précis, empli d’une certaine évidence, que j’ouvris mon cabinet.
Aujourd’hui, je peux affirmer avec gratitude que j’ai réalisé mon rêve. Je suis là où je dois être, à ma juste place. Le simple fait de faire ce que j’aime m’apporte une joie profonde, une sorte de présent que je me suis offert à moi-même. Ma plus grande motivation réside dans la possibilité d’alléger les souffrances d’autrui. Je dis souvent que le magnétisme ne consiste pas à "avoir un don", mais à "offrir un don" à l’autre. Ce qui m’importe avant tout, c’est d’aider pleinement, sans jamais céder à la pression des résultats ou à la performance. Ce métier est pour moi une source inépuisable d’enrichissement. À travers les échanges humains qui naissent lors des soins et les fragments de vie que l’on me confie, je m’émerveille de tout ce que je reçois, autant que de ce que je transmets.